Caractéristiques
- l ne comporte aucune réflexion personnelle, aucun
commentaire ou critique.
- Il est informatif et fidèle au contenu du texte.
- Il reproduit la structure du texte, sa cohérence,
sa rigueur.
- Il représente 20 % ou moins de la longueur du texte.
- On l’écrit dans ses propres mots.
Marche à suivre
1. Survoler le texte:
- identifier l'auteur: quel est son titre, son statut ?
À quelle institution est-il affilié ?
- repérer le titre et les sous-titres;
- survoler l'introduction et la conclusion;
- répondre aux questions suivantes: Quel est le sujet
de ce texte ? Que veut démontrer l'auteur ? Quelle
est l'idée principale de ce texte ?
2. Faire une lecture active du texte:
- identifier l'idée centrale (la thèse);
- identifier l'idée principale de chacune des parties
du texte et, au besoin, les idées secondaires;
- surligner et inscrire ces idées dans la marge (attention: tout surligner ne sert à rien);
- chercher le sens des mots inconnus à l'aide d'un
dictionnaire;
- répondre aux questions suivantes: Ai-je bien saisi
l'idée centrale ? Ai-je bien saisi l'idée principale
de chacune des parties ? Ai-je bien saisi les idées
secondaires ? Est-ce que je comprends l'enchaînement
des idées ?
3. Prendre des notes:
- Transcrire, en respectant la structure du texte, l'idée
centrale du texte, l'idée principale et les idées
secondaires de chacune des parties du texte.
4. Faire le plan du résumé:
- Présenter schématiquement, à l'aide
de sous-titres, les différentes parties du résumé.
- Pour chaque partie, présenter l'idée principale
et les idées secondaires retenues.
- Présenter les éléments à mettre
dans l'introduction et la conclusion.
5.
Rédiger un texte suivi en respectant la structure
du texte d'origine et en prenant soin de bien relier les idées
entre elles. Ne pas oublier d'inscrire la référence
bibliographique complète, selon les normes. 6.
Relire le résumé, couper les mots inutiles,
les répétitions.TEXTE INTÉGRAL (à résumer)
La raison
pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent
sauvegarder leur propriété; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils
choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter
des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture
à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou
chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une
autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que la société
veuille habiliter le pouvoir législatif à détruire l'objet même que
chacun se proposait de sauvegarder quand il s'est joint à elle et que
le peuple avait en vue quand il s'est donné des législateurs de son
choix; chaque fois que les législateurs tentent de saisir et de
détruire les biens du peuple, ou de le réduire à l'esclavage d'un
pouvoir arbitraire, ils entrent en guerre contre lui; dès lors, il est
dispensé d'obéir et il n'a plus qu'à se fier au remède que Dieu a donné
à tous les hommes contre la force et la violence. Aussi, dès que le
pouvoir législatif transgresse cette règle fondamentale de la société,
dès que l'ambition, la peur, la folie, ou la corruption l'incitent à
essayer, soit de saisir lui-même une puissance qui le rende absolument
maître de la vie des sujets, de leurs libertés et de leurs patrimoines,
soit de placer une telle puissance entre les mains d'un tiers, cet abus
de confiance le fait déchoir des fonctions d'autorité dont le peuple
l'avait chargé à des fins absolument opposées; le pouvoir fait retour
au peuple, qui a le droit de reprendre sa liberté originelle et
d'établir telle législature nouvelle que bon lui semble pour assurer sa
sûreté et sa sécurité, qui sont la fin qu'il poursuit dans l'état
social. Ce que je viens de dire du pouvoir législatif (...) s'applique
aussi à l'exécuteur suprême (...) . Le peuple supportera, sans
mutinerie, ni murmure, certaines erreurs graves de ses gouvernants, de
nombreuses lois injustes (...) et tous les écarts de la faiblesse
humaine. Par contre, si une longue suite d'abus, de prévarications et
de fraudes révèle une unité de dessein qui ne saurait échapper au
peuple, celui-ci prend conscience du poids qui l'opprime et il voit ce
qui l'attend; on ne doit pas s'étonner, alors, qu'il se soulève et
qu'il s'efforce de porter au pouvoir des hommes qui soient capables de
garantir les avantages qui constituent la fin même du gouvernement.
(Le texte de John Locke est un peu particulier: il s'agit d'un extrait
d'un texte beaucoup plus long. Il ne comporte pas vraiment d'introduction
ni de conclusion. Résumer ce texte consiste donc à identifier
les idées principales et secondaires et à saisir leur
enchaînement.)
Résumé Selon John Locke, on entre en société pour protéger
notre propriété. L'on élit à cet effet un
pouvoir législatif qui instaure des règles garantissant
que chaque membre de la société ne détiendra qu'un
pouvoir limité. Si les législateurs abusent de leur pouvoir
et détruisent les biens du peuple, ce dernier est en droit de
les démettre de leurs fonctions. La même chose s'applique
au pouvoir exécutif. Le peuple sera patient, mais si les abus
se multiplient, il en prendra conscience. Il ne faudra pas s'étonner
de le voir se soulever et mettre au pouvoir des dirigeants qui respecteront
les buts d'un gouvernement.
]اقرا المصحف الشريف